J’habite à Concarneau, à quelques minutes de la plage des Sables Blancs, passer du temps sur l’eau me ressource, me vide la tête, pour résumer ça m’est indispensable.
Je fais beaucoup de planche à voile, mais pour ça il faut du vent, les jours sans vent… un kayak est un excellent support pour s’aérer les neurones.
J’ai fait aussi du Stand Up Paddle, j’aime beaucoup mais là pour l’instant je n’en ai plus. Je compte m’en retrouver un dès que possible mais je veux un modèle long typé race ou fitness, et ça n’est pas donné, en attendant ça sera kayak, mais je pourrais probablement m’en construire un avec la même technique que celle utilisée pour le kayak… Ca sera un autre projet 😉
Le kayak, je ne me rappelle plus de mon « baptême » ça doit dater pas mal. Je me rappelle d’une descente de l’Odet avec des amis l’été 1999, en 2001, j’avais descendu la Cure près de Vézelay avec les amis de l’association « Aventure Plein Air » (les prémices du Web 2.0). Et j’avais certainement du poser mes fesses dans un kayak avant ça car j’avais déjà la technique. Peut-être aux Glénan en 90?
Malgré ma mémoire assez limitée en ce qui concerne le passé, le kayak a toujours été dans un coin de ma tête, et depuis que j’habite en bord de mer, ça restait une envie, bien moins puissante que la planche à voile mais qui tôt ou tard devait faire surface.
Curieusement c’est le Stand Up Paddle qui m’a donné très envie d’avoir enfin mon kayak, et de ne plus me contenter d’une descente de l’Odet tous les 10 ans ou d’un tour lors des portes ouvertes annuelles du club de Concarneau.
En 2011, je m’étais lancé un défi amusant : aller sur l’eau tous les jours de l’année, en planche ou en SUP selon le vent. Un partenaire sympathique (Nah Skwell) m’avait prêté pour l’occasion un SUP de race de 12’6 avec lequel j’ai fait une partie des 165 sessions de SUP que j’ai faites au cours de mon défi.
J’ai donc pas mal arpenté la baie de Concarneau en SUP, plein de belles balades, sous le soleil ou les étoiles, par vent généralement faible ou nul et parfois plus soutenu pour faire du « downwind ». Et c’était vraiment très sympa, par contre je sentais que le SUP, avec la position debout, la grande pagaie, n’était pas optimal, pas le plus efficace, l’impression de faire beaucoup d’efforts pour avancer à une vitesse pas trop lente. Du coup je pensais bien au kayak, avec sa prise au vent moindre, sa pagaie double qui permet de propulser avec une fréquence plus importante (et laisser moins de temps à l’engin pour perdre sa vitesse chèrement acquise).
A l’issue du défi, j’ai rendu à contre-cœur le SUP prêté par mon partenaire, avec l’envie de m’en retrouver un, mais le kayak avait pris le dessus dans mes priorités, ça serait d’abord kayak, et ensuite plus tard SUP.
Finalement, ça n’est qu’en août 2013 que j’ai enfin eu mon premier kayak à moi, un RTM Ysak, kayak de mer ponté de 5m06 par 56cm :
A ce moment-là j’avais déjà en tête la construction de mon kayak, mais par manque de temps et de ressources à y consacrer, je retardais le projet, même s’il était déjà bien mûri. Et puis l’occasion faisant le larron, un déplacement pour des vacances windsurfesques dans le sud étant tombé à l’eau, je me suis trouvé avec un peu de budget sous le coude et une jolie annonce pour ce chouette kayak à très bon prix, trop tentant, surtout au cœur de l’été!
Je me suis bien régalé avec mais je l’ai mis en vente mi-mars 2014 et il est sur le point de partir au moment où j’écris. Il est très bien mais je sais pertinemment que si je le garde, je retarderai mon projet indéfiniment. De plus sa vente me donnera du budget pour faire une bonne partie du chantier, sans fâcher ma banquière 😉
Et l’envie de faire du kayak participera à la motivation pour faire avancer le chantier rapidement.
Autre objectif avec mon kayak « maison » réussir à faire plus léger, l’Ysak tout équipé fait 27.5kg! A poser tout seul sur la galerie de mon fourgon, c’est du sport! J’espère toucher les 20kg et si je peux faire moins j’en serai ravi.
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